Ours martyrs en Inde

En Inde, plus de 1200 ours, capturés dans la nature, endurent les pratiques barbares des gitans Kalandars qui les font « danser » sur les routes et devant les hôtels. C’est une manne pour les gitans et un amusement pour les touristes. Mais pour les ours, c’est un supplice !

Issue d’une tradition du XVIe siècle, cette pratique illégale inflige de grandes souffrances aux ours. Torturés pendant le dressage, maintenus par une corde qui traverse cruellement leur museau, terrassés par la terreur et la douleur, les ours n’ont pas d’autres choix que d’obéir.

RAPT MEURTRIER

Malgré la loi indienne de protection de la faune, les braconniers profitent de l’absence de la mère en quête de nourriture, pour enlever l’ourson. Parfois la mère est tuée. Le bébé, transporté dans un sac pendant de nombreux kilomètres, est drogué pour tromper sa faim et empêcher ses hurlements. Nombres d’entre eux meurent en chemin.

BARBARIE DU DRESSAGE

Les dents arrachées à l’aide d’un marteau et d’un burin, la mâchoire inférieure cassée, l’ours est sans défense. Les gitans lui perce la cavité nasale et la mâchoire avec un fer rouge pour y introduire une corde qui ressort par la narine. Avec cet instrument de torture, le dresseur tire brutalement vers le haut, obligeant l’ourson à se lever pour alléger sa douleur. Puis il frappe sur le museau et sur les pattes jusqu’à ce que l’ours, redoutant la souffrance, se balance d’une jambe sur l’autre au rythme du tambour.

DANSE MACABRE

Pendant les chaleurs d’été, les ours marchent 20 à 30 kilomètres par jour. Malgré leurs pattes couvertes de plaies, ils passent 10 heures par jour à se balancer d’une jambe sur l’autre.
Les tortures, la faim, la maladie ont de leur force. Ils vivent à peine 8 ans.

LA LOI EST BAFOUEE

En Inde, la loi de 1972 protège la faune sauvage et interdit le commerce des ours et des parties de leur corps. Une autre loi condamne les méthodes de dressage.

POUVONS-NOUS TOLERER DE TELLES ATROCITES ? IL ME SEMBLE QUE NON !

Car en dépit de toutes ces interdictions, ces tortures perdurent.

Je vous invite vivement à faire un copier/coller de la lettre traduite en anglais et à l’envoyer à l’adresse ci-dessous :

Madame la Présidente Pratibha Patil
Ambassade de l’Inde en France
15, rue Alfred Dehodencq
75016 Paris


Pour celles et ceux qui ne comprennent pas l’anglais, voici tout d’abord la lettre en français :

Madame la Présidente,


C’est avec indignation que je m’adresse à vous aujourd’hui, car voilà des années que des ours à collier subissent un véritable calvaire de la part des gitans Kalandars. En dépit de la loi indienne votée en 1972 visant à protéger la faune et interdire le commerce des ours, les braconniers profitent de l’absence de la mère, en quête de nourriture, pour enlever l’ourson. Parfois même, la mère est tuée. Le bébé, transporté dans un sac pendant de nombreux kilomètres, est drogué à l’opium pour tromper sa faim et empêcher ses hurlements. Nombre d’entre eux meurent en chemin. En dépit d’une seconde loi votée contre le dressage, sa barbarie demeure pourtant des plus cruelles ! Les dents des ours sont arrachées à l’aide d’un marteau et d’un burin, la mâchoire inférieure cassée, l’ours est sans défense. Les gitans lui percent la cavité nasale et la mâchoire avec un fer rouge pour y introduire une corde qui ressort par la narine. Avec cet instrument de torture, le dresseur tire brutalement vers le haut, obligeant l’ourson à se lever pour alléger sa douleur. Puis il frappe sur le museau et sur les pattes jusqu’à ce que l’ours, redoutant la souffrance, se balance d’une jambe sur l’autre au rythme du tambour. Dans cette danse macabre, pendant les chaleurs d’été, les ours marchent 20 à 30 kilomètres par jour. Malgré leurs pattes couvertes de plaies, ils passent 10 heures par jour à se balancer d’une jambe sur l’autre. Les tortures, la faim, la maladie ont raison de leur force. Ils vivent à peine huit ans.
En France et partout en Europe ces pratiques barbares sont jugées sévèrement.

Comment l’Inde, pays de la grandeur, de la douceur, de la sagesse et de la moralité, accepte-t-elle de telles pratiques - dignes d’un temps révolu pour bons nombres de pays - dans une partie du monde vers laquelle les regards admiratifs de millions de touristes et des amoureux de votre si beau pays sont tournés ? Lorsque j’ai vu les images de ces malheureux ours, j’ai eu beaucoup de peine à croire qu’elles provenaient de chez vous.

C’est dans un cri de détresse pour ces animaux magnifiques que je vous demande, Madame la Présidente, de faire le nécessaire pour que cette coutume ridicule, dégradante pour l’Inde et tellement atroce, soit punie, et que la loi votée soit observée.

Madame la présidente, je fais appel à votre compassion et à votre intelligence pour que vous mettiez un terme définitif à toutes ces abominations indignes de l’Inde.

Je vous prie de croire, Madame la Présidente, à l’expression de ma très haute considération.

Voici la lettre en anglais à envoyer à cette adresse :

President Pratibha Patil
Indian Embassy
15, rue Alfred Dehodencq
75016 Paris

Madam President:


I am contacting you today with indignation, because for years Asian black bears have been suffering true martyrdom from the Kalandar Gypsies. In spite of the 1972 Indian law to protect wildlife and ban bear trade, poachers take advantage of a mother bear’s absence in search of food to remove the cubs. Sometimes, the mother is even killed. The babies, transported many kilometres in bags, are drugged with opium to stave off their hunger and prevent their howling. A number of them even die en route. Despite a second law against taming, this barbarity remains among the cruelest! The gypsies pull out a bear’s teeth with a hammer and chisel and break its lower jaw leaving the bear defenceless. They pierce the nasal cavity and jaw with a branding iron, and insert a rope that springs from the nostril. With this instrument of torture, the trainer brutally pulls up, forcing the young bear to rise to relieve its pain. He then strikes the muzzle and paws, until the bear, fearing more suffering, rocks from one leg to the other in a drum-like rhythm. In this macabre dance during the summer heat, bears walk 20 to 30 kilometres a day. Although their paws are covered with wounds, they spend 10 hours daily balancing from one leg to the other. Torture, hunger and sickness give them strength, but they live for barely eight years.

Europe and France judge these barbaric practices severely.

How can India, a country of greatness, sweetness, wisdom, and morality accept such practices – worthy of bygone days in most countries – in a part of the world regarded with admiration by millions of tourists and lovers of your beautiful country? When I see images of these unfortunate bears, I have difficulty believing that they come from India.

I ask you, Madam President, with a cry of distress for these magnificent animals, to do what is necessary to punish this appalling, grotesque custom that is degrading to India, and see that the law is observed.

I am appealing to your compassion and intelligence to bring a final end to these abominations unworthy of India.

Thank you for your consideration on this important matter.

N'oubliez pas d'ajouter votre nom/prénom et signature au bas de la lettre - Merci beaucoup pour tous ces malheureux.



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